Cha vous dit du chou rouche?

Une petite salade de chou rouge grillé, vinaigrette au jus d’orange…

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Ces temps, l’ambiance où je travaille est un peu électrique. Il faut résister aux tensions, aux pressions, aux étirements, aux pressage de citron, aux casse-bonbon aussi. Bref, on est tout cougnés, comme on dirait chez nous dans le canton de Vaud. Contre cela, pas de potion magique. J’ai repris mes bonnes vieilles listes, le papier-crayon sur la table de nuit pour y écrire mes illuminations nocturnes, mes rasades de rescue cul sec et …. mes aliments santé. Graines de chia entre les dents, overdose matinale de orange-citron-miel-gingembre le matin. Bonne nouvelle: je ne traine mon rhume que depuis trois semaines. Je sais, quel gag!

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Glace au safran

Une crème glacée version audace.

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Fraise, citron. Et pistache C’étaient les parfums préférés de mon grand-père. Café pour ma mère et ma grand-père. Straciatella pour mon père mais je ne suis pas sûre. Moi? Euh… tous? Sauf melon. Melon c’est pas bon. Encore que ça dépend…Ah si figue c’est mezzo.

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Filet de féra et sauce à l’orange

un poisson, une orange: on dirait le début d’une histoire

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C’est mon centième post sur ce blog. Un chiffre rond, un vrai anniversaire!

Et pourtant, vous allez trouvez que je triche. Et vous n’aurez pas tort. J’avoue: j’ai déjà posté cette recette de sauce à l’orange. Mais ce n’est pas exactement la même. Parce que je cuisine plutôt au feeling et en fonction de ce que j’ai sous la main. Du coup, ce millésime de sauce est encore inédit. Dingue donc! Et puis de toute façon, cela fait désormais partie de ma nouvelle philosophie de vie. Non pas tricher (quoique), mais utiliser à bon escient ce qu’on possède déjà.

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Un Prince, deux manants: je vous apporterai des oranges

Une sauce à l’orange de derrière les fagots!

On m’a envoyé récemment une carte postale assez marrante de Berlin (Merci Caroline!). Sur le devant, un crapaud. En tournant une petite roue en carton sur le côté de la carte, celle-ci change d’illustration et laisse apparaître un prince. En guise de légende:

Man muss viele Frösche küssen, um seinen Prinzen zu finden.

Laisser moi confesser ici, que j’ai embrassé mon lot de crapauds mais point encore croisé de Prince. Y avait dans le lot, certes, quelques wanna be royauté, deux-trois chevaliers mais le King, lui, est encore aux abonnés absents. (J’en profite pour faire passer ce message perso: si vous connaissez mon Prince, voire même un Manant, un peu rigolo et pas trop nevrosé, je suis preneuse. La bonne fée entremetteuse recevra des goodies, promis!).

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Blues orange

Une soupe courge-orange pour réchauffer l’ambiance

C’est l’automne. Les feuilles mortes collent aux semelles de mes bottes. Je me sens d’humeur indécise, entre ronchon et mélancolique. J’aime pas l’automne.

Oui bien sûr, j’aime les rouges orangés qui teignent les arbres, les rais de lumière célèste qui transpercent les nuages, la buée sur mes lunettes quand je sors le matin, le craquant de l’air qui giffle mes joues le soir quand je rentre à vélo. Mais je hais, violemment, la nuit qui descend sur tout. Le matin, il fait nuit. Fin d’après-midi, il fait sombre. Nuit, nuit, nuit. Noir, quoi. Genre « et si le soleil ne revenait pas ».

Pouah. Brrrr.

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Un peu d’amertume mais tant de douceur dans ce monde de brutes

Le truc dans la vie, c’est de tendre vers un équilibre. Oser l’indépendance mais savoir accepter de l’aide. Miser sur l’originalité sans être dans l’outrage, faire rire sans saoûler, sortir en sachant se poser, prendre de la distance sans être absent du monde…Un savant dosage qui me paraît si difficile à atteindre qu’il m’arrive bien souvent d’abandonner.

Ma grand-maman Simone, à défaut d’être une sainte, savait en tout cas faire le poing dans sa poche tout en étant délicieusement impertinente. Et puis, miracle gustatif, elle avait trouvé, dans la recette à suivre, l’équilibre parfait entre douceur et amertume. Une pâtisserie raffinée mais d’une simplicité enfantine à exécuter.

Alors pour tous ceux qui visent l’équilibre dans la vie mais n’ont pas encore trouvé les proportions parfaites, voici au moins de quoi faire amour et paix autour de vous grâce à une tarte.

Tarte à l’orange amère meringuée

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Pour la tarte:

  • 1 rouleau de pâte feuilletée (je n’ai jamais eu le courage de faire  le feuilletage moi-même. Encore une valse hésitation entre gourmandise et patience).
  • 2 oranges blondes
  • 1 œuf entier
  • 150 gr. de sucre
  • 2 cuillères à soupe de fécule
  • Un verre à vin blanc de jus d’orange

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Pour la meringue:

  • 3 blancs d’oeufs
  • 150 gr. de sucre
  • 1 cuillère à café de fécule (type maïzena)

Faire bouillir les oranges entières et non pelées dans une casserole d’eau froide avec un couvercle pendant une dizaine de minutes le temps que l’écorce se ramollisse.

Couper ensuite les oranges en deux et garder la chair et le zeste de ces quatre moitiés sauf le zeste de l’une des moitié.

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Couper grossièrement avant de les mettre dans un mixer. Ajouter le jus d’orange. Mixer finement. Ajouter l’œuf entier, le sucre, la fécule.

Foncer la pâte dans un moule à tarte. Je n’aime pas utiliser de papier sulfurisé, je trouve que la pâte est moins croustillante, surtout avec des masses liquides. Je me la joue donc à l’ancienne: beurre et farine.

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Recouvrir avec la masse. Enfourner dans un four préchauffé à 180°C pendant une petite demie-heure. La masse doit être prise, tremblotante, et, surtout, la pâte cuite dessous.

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Sortir la tarte du four et la laisser refroidir brièvement pendant que vous préparez le meringuage.

Battre les blancs d’oeufs en neige très ferme. Ajouter le sucre progressivement et tamiser avec la fécule. Continuer de battre. La dresser à la spatule ou dans une poche à douille sur la tarte (j’aime le faire à la poche à douille, mais là, patience, patience, patience, encore, je n’ai pas eu le temps).

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Ne pas m’en vouloir si vous vous re-servez. Encore. Et encore. Oui, c’est addictif.

Sorry…ou pas.