Cocktail hour

J’adooooore les cocktails. Ce petit je-ne-sais-quoi de condensation sur le verre, le tintinnabulement des glaçons contre le verre, la couleur pastel, l’odeur alléchante, le mix du fruité et de la force de l’alcool, parfois un zeste qui pique, un sucre qui adoucit, des bulles qui pétillent.

Instantanément, même si je devais boire ledit breuvage avec des moufles à la rédaction du journal, en février, je me retrouverais, yeux fermés, sous les tropiques. Une petite brise, la moiteur de l’été, des copines qui rigolent en fond sonore.

Avec toutes mes amies qui pondent des bébés par dizaines, j’adhère aussi complètement à la version Virgin, sans alcool. Faut pas croire. Plus que tout, j’aime le concept du cocktail.

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Mais l’autre soir, j’ai voulu saouler ma mère. Oui, cette phrase est étrange. Mais la vie est étrange petit scarabée. Et comme ni elle, ni moi n’0avions passé la journée de nos rêves, comme il se trouve que je l’héberge quelques temps et que nous passions une de ces soirées en apesanteur, je me suis dit « Margarita va nous sauver la night ». Et hop, ni une ni deux, un petit cocktail sur le balcon. Parfum d’été garanti. Margarita a tenu ses promesses.

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Margarita, comme à Miami

Pour 2 immenses verres ou 4 petits

  • 1,6 dl de tequila blanche, 100% agave
  • 4 cl de triple sec (genre de cointreau)
  • 8 cl. de jus de citron vert pressé
  • 3  cuillères à soupe de sirop de canne à sucre
  • 3 – 4 dl d’eau (en fonction de la force souhaitée)
  • Une montagne de glaçon, une rondelle de citron vert pour le décor et du sel parfumé au zeste de citron pour parfumer le bord du verre.

Mélanger les liquides et shaker. Violemment. Pour apaiser les tensions. Ajouter les glaçons et re-shaker. En rythme por favor. Humecter le bord du vert avec du jus de citron, le passer dans le sel aromatisé au zeste de citron. Remplir le verre et ajouter des glaçons, la rondelle de citron vert et la paille la plus kitsche possiblement trouvée.

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Tchin, tchin!

 

 

Viens-là poulet et fais-moi rêver!

C’est une recette spéciale Camille, ma demi-sœur. Sa favorite.

Il y a déjà fort, fort longtemps, nous partagions un immense appartement en colocation Camille, Sophie et moi. Puis Camille, Nathalie et moi. Et quelques amoureux. Un de ces lieux bénis, genre douce auberge espagnole, où régulièrement, nous partagions aussi un coin de table et le contenu du frigo. C’est à dire quand aucun des amoureux ne s’était servi auparavant (ha bon?!? Tu voulais finir le reste du dessert/la fin de la brique de lait/ le steak hors de prix?).

Du coup, chacune y allait de ses spécialités. Pour Sophie, c’était le dessert sans sucre. Du genre à se faire se retrousser les gencives. Nathalie était la reine de la salade diététique et composée. Camille, l’impératrice de la pizza. Moi, ma fois, j’aimais bien faire CE POULET!

Un poulet à la Jamie Oliver, qui grâce à l’ananas, transforme un plat tout simple en invitation au voyage.

Poulet à la Jamie, en cocotte

Pour 4

  • 1 poulet (le mien faisait 1kg200)
  • 5 cm de gingembre, pelé et râpé ou coupé en mini cubes
  • 2 cuillères à soupe de graines de fenouil écrasées
  • 5 poivrons de couleurs différentes, épépinés et coupés grossièrement
  • 1/2 botte de persil
  • 3 gros oignons jaunes, pelés et coupés grossièrement
  • 3 gousses d’ail, pelées et pressées
  • 1 piment rouge. Ou deux. Non épépinés pour une puissance maximum
  • 1 ananas, coupés en morceau. (si vous avez un mini budget, oui, vous pouvez le prendre en boîte, mais c’est dommage. Vraiment.)
  • 1 cuillère à soupe de sucre brun
  • 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamic

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Dans une grosse cocotte, à froid, mettre, en vrac, poivrons, oignons, ail, piments, les graines de fenouil, l’ananas. Frotter et farcir le poulet avec le gingembre et le persil. Poser le poulet sur les légumes. Là, Jamie étant Jamie, il arrose le tout d’huile d’olive. Cet homme est un fada de l’huile d’olive. Misère les quantités. Mes cuisses capitonnent rien qu’à l’idée. Alors, moi, je m’abstiens de toute huile d’olive ici. Vous, vous faites comme vous voulez. Ajoutez un peu de sel et enfourner dans le four préchauffé à 200°C. Laisser cuire entre 90 et 120 minutes, selon la taille de votre poulet et la bonne volonté de votre four. Il faut que les cuisses se détachent facilement pour pouvoir dire que le poulet est cuit.

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Sortir la cocotte du four. Couper le poulet en morceau. Mixer la moitié des légumes/ananas avec le sucre et le vinaigre balsamic. Et un tout petit peu d’eau si nécessaire. La sauce est alors délicieuse et onctueuse, sans ajout de matière grasse.

Servir (avec du riz sauvage ou des tagliatelles fraîches par exemple) et fondre de bonheur!

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Qui l’eût cru?

Tout est dans le titre.

Jusqu’alors, jamais, ô grand jamais, je n’aurai cru aimer la quinoa.

Ces petits grains bizarres, mi-chevelus mi-spongieux, étaient, selon moi, à ranger au même endroit que le tofu: in ze poubelle.

J’admets volontiers qu’il y ait des exceptions. Du genre « ouimaisceshyperbonaveclesepicesquemetsmasoeur ». Mais en toute honnêteté, ça ne m’a jamais transcendé. Sauf que je suis toujours prête à changer d’avis (merci de ne pas me contredire, j’ai, par contre, toujours raison).

Alors quand j’ai vu sur le blog de Maya, http://www.alaskafromscratch.com/, une quinoa-maïs-beans avec des oeufs, d’esprit mexicain, je me suis dit que j’allais quand même essayer.

Mais comme je ne raffole pas de l’idée du trio de féculents, j’ai customisé le tout.

Verdict: mmmmmMMMMMMMMMH, mais comment ai-je pu survivre sans cela trente-quatre longues années?!?

Pour que vous non plus ne puissiez plus concevoir l’existence sans quinoa, visez-moi ça!

Quinoa Mexican Style:

Pour deux (ou trois)

  • 150 gr de quinoa crue, cuite selon les instructions (donc bon, en gros, comme du riz)
  • 1 gousse d’ail
  • 1 piment rouge (épépiné si vous n’aimez pas que ça pulse)
  • 2 poivrons, épépinés et coupés très fin à la mandoline ou au couteau
  • 1 boîte de tomates mondées
  • 1 cuillère à soupe d’eau
  • 1 cuillère à thé de graines de cumin
  • 1 cuillère à cadé de poudre de chili
  • 2 feuilles de laurier
  • 2 oeufs
  • du fromage râpé (gruyère ou fontal), à volonté
  • de la coriandre
  • 1 oignon nouveau
  • du tabasco selon vos goûts
  • 1/2 citron vert

 

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Dans l’huile, faire revenir l’ail et le piment. Ajouter les épices (cumin et chili). Ajouter les poivrons puis les tomates avec le laurier et la cuillère d’eau. Laisser mijoter une bonne quinzaine de minutes, le temps que la sauce ait un peu réduit. Ajouter la quinoa un peu al dente. Creuser deux petits cratères (du genre de ceux qu’on faisait enfant dans la purée), et y casser les œufs. Au milieu, faire une grande muraille de Chine du fromage. Laisser cuire les œufs (éventuellement recouvrir la poêle avec un couvercle pour gagner du temps). En 10 minutes, ça doit être bon, fromage fondu, œufs cuits.

Servir et recouvrir avec la coriandre ciselée et avec l’oignon nouveau et un quart de citron vert.

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Bon appétit.

 

Un peu d’amertume mais tant de douceur dans ce monde de brutes

Le truc dans la vie, c’est de tendre vers un équilibre. Oser l’indépendance mais savoir accepter de l’aide. Miser sur l’originalité sans être dans l’outrage, faire rire sans saoûler, sortir en sachant se poser, prendre de la distance sans être absent du monde…Un savant dosage qui me paraît si difficile à atteindre qu’il m’arrive bien souvent d’abandonner.

Ma grand-maman Simone, à défaut d’être une sainte, savait en tout cas faire le poing dans sa poche tout en étant délicieusement impertinente. Et puis, miracle gustatif, elle avait trouvé, dans la recette à suivre, l’équilibre parfait entre douceur et amertume. Une pâtisserie raffinée mais d’une simplicité enfantine à exécuter.

Alors pour tous ceux qui visent l’équilibre dans la vie mais n’ont pas encore trouvé les proportions parfaites, voici au moins de quoi faire amour et paix autour de vous grâce à une tarte.

Tarte à l’orange amère meringuée

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Pour la tarte:

  • 1 rouleau de pâte feuilletée (je n’ai jamais eu le courage de faire  le feuilletage moi-même. Encore une valse hésitation entre gourmandise et patience).
  • 2 oranges blondes
  • 1 œuf entier
  • 150 gr. de sucre
  • 2 cuillères à soupe de fécule
  • Un verre à vin blanc de jus d’orange

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Pour la meringue:

  • 3 blancs d’oeufs
  • 150 gr. de sucre
  • 1 cuillère à café de fécule (type maïzena)

Faire bouillir les oranges entières et non pelées dans une casserole d’eau froide avec un couvercle pendant une dizaine de minutes le temps que l’écorce se ramollisse.

Couper ensuite les oranges en deux et garder la chair et le zeste de ces quatre moitiés sauf le zeste de l’une des moitié.

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Couper grossièrement avant de les mettre dans un mixer. Ajouter le jus d’orange. Mixer finement. Ajouter l’œuf entier, le sucre, la fécule.

Foncer la pâte dans un moule à tarte. Je n’aime pas utiliser de papier sulfurisé, je trouve que la pâte est moins croustillante, surtout avec des masses liquides. Je me la joue donc à l’ancienne: beurre et farine.

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Recouvrir avec la masse. Enfourner dans un four préchauffé à 180°C pendant une petite demie-heure. La masse doit être prise, tremblotante, et, surtout, la pâte cuite dessous.

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Sortir la tarte du four et la laisser refroidir brièvement pendant que vous préparez le meringuage.

Battre les blancs d’oeufs en neige très ferme. Ajouter le sucre progressivement et tamiser avec la fécule. Continuer de battre. La dresser à la spatule ou dans une poche à douille sur la tarte (j’aime le faire à la poche à douille, mais là, patience, patience, patience, encore, je n’ai pas eu le temps).

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Ne pas m’en vouloir si vous vous re-servez. Encore. Et encore. Oui, c’est addictif.

Sorry…ou pas.

 

 

Chou mon chouchou

Oh mon poulet grillé, mon bœuf moelleux, ma chouette brochette, tu te cherches une copine de barbecue? Une salade star de la table d’été, de la couverture de picnic, la vedette de la lunch box au bureau?

Ne cherche plus, arrête-toi là, j’ai débusqué ton allié idéal, ton partenaire d’exception, ton double végétarien:

Mon chouchou le chou.

Pendant longtemps, j’ai cherché quoi faire de cette boule blanchâtre-verdâtre…Il a fallu le tout premier voyage en Amérique pour tomber in love éperdument avec la coleslaw. Cette bonne vieille Wiki nous dit « Les Hollandais qui ont fondé l’Etat de New York cultivaient des choux à proximité du fleuve Hudson et les préparaient sous forme de salade de choux râpés appelée « koolsla » (kool signifie chou et sla signifie salade). Le terme «koolsla» s’est anglicisé en «coleslaw». »

J’ai pas vérifié, vous vous en doutez, trop occupée que j’étais à boulotter ladite coleslaw.

J’ai vu moult et remoult versions, des plus ou moins mayonnaisées. Au final, je vous suggère celle-là, une adaptation du blog de Maya, http://www.alaskafromscratch.com/.

 

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Coleslaw: (pour 2/3)

  • Un petit chou blanc (300g)
  • 1 grosse carotte pelée et râpée
  • 1/2 oignon blanc émincé fin (ou 1 oignon nouveau)
  • 2 cuillères à soupe bombées de mayo
  • 2 cuillères à soupe bombées de yoghurt nature
  • 1 cuillère à soupe d’huile de sésame
  • 2 cuillère à soupe de jus de citron
  • 1 cuillère à soupe de vinaigre
  • 1 cuillère à soupe de sucre blanc
  • sel et poivre
  • Siracha (sauce au piment) à volonté
  • Coriandre frais
  • Le plus: 1 à 2 cuillère à soupe de graines de sésame torréfiées.

Emincer super finement le chou blanc. Ma copine Véronique le fait à la mandoline. Comme cet instrument de torture me panique (je suis du genre à fermer résolument les yeux quand les candidats de top chef s’approchent à moins de 2 mètres de cette guillotine), moi je le fais au couteau bien aiguisé. Chacun son scalpel. J’ai mis 2’45 la dernière fois: tu dis mieux Véro???

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Mélanger chou, carottes et oignon dans un saladier. A part, préparer la sauce en émulsionnant bien tous les ingrédients. Mélanger les deux. Rectifier l’assaisonnement.

La salade peut se préparer la veille, mais bizarrement, les saveurs nécessitent d’être un peu renforcées avant de servir.

Bon appétit!

King of croûtons

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Bon ok, je vous l’accorde, une recette de croûton c’est pas non plus le truc qui donne envie de faire la danse du ventre déguisée en concombre au son des maracas. Moi même, j’étais perplexe. Fera, fera pas?

Le truc qui m’a décidé à vous présenter, humblement et en passant, cette recette? La salade. Larmichette émue en me rappelant ce repas joyeux, rampons , lardons, œufs et croûtons maison. Un truc méga simple mais fantastiquement bon.

Du coup, j’ose. Oui, c’est une recette avec du vieux pain . Mais y a pas d’obligation à boire un vieux verre d’eau tiède avec!

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Croûtons maison:

  • 300 gr. de pain un peu rassis. (Toutes les occasions sont bonnes pour avoir du pain en rab’: un rendez-vous fondue quand vous aviez faim avec les yeux plus qu’avec le ventre, un brunch de compèt’ qui a tourné au picorage de miettes entre deux longues phrases, …)
  • 4  c. à soupe d’huile d’olive
  • 2 c. à soupe d’épices (type cajun ou pommes de terre country ou un mélange paprika doux-herbettes…soyez créatifs)
  • 2 gousses d’ail écrasées (ou moins si vous avez un prince à bécoter)
  • Sel et poivre (attention, dans certains mélanges d’épices, il y a déjà du sel…)

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Préchauffer le four à 250°C.

Couper le pain en petit cubes. Le plus simple c’est de couper des tranches, puis de les superposer et enfin de les couper en cubes par 4 ou 5, histoire d’aller assez vite. Je suis sûre que vous avez d’autre trucs à faire (moi oui en tout cas)!

Bien (très bien) mélanger dans un petit bol l’huile et les épices et l’ail. Mélanger le tout à la main ou à la cuillère si vous êtes de l’école des de Rotschild.

Étaler les croûtons sur une feuille de papier sulfurisé dans une plaque, et hop, in da four!

Après, ne cherchez pas aller regarder une série, à téléphoner à votre mère ou à appeler un opérateur téléphonique pour écouter la musique d’ascenseur. Ça va vite. Très vite. 5 minutes, pas plus.

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Vous pouvez conserver les croûtons un bail dans une boite hermétique, type boîte à biscuits. (La pharmacienne et ses dates de péremption, c’est ma belle-mère! Moi je dis tant que ça goûte bon, c’est consommable).

C’est bon avec tout, la soupe, la salade, les légumes confits au four, ou seul à l’apéro à la place des chips!

Esprit Bollywood

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Vous êtes déjà partis en Inde? Moi, non. Mais je crois que j’aimerai. Surtout en goguette avec Sandra et Karin. Deux copines aussi différentes que marrantes.

L’autre jour, Sandra a fêté ses bougies. NDLR: les chiffres et moi on est souvent fâché, impossible de me rappeler son âge. Donc bref, c’était un anniversaire et  comme Sandra, bien qu’habitant un mini Taj Mahal, est sans peur, ni limites quand il s’agit de remplir l’espace, y avait du monde. Tetris festif pour une soirée Bollywood avec au menu, festin de PadmaBabette donné par une Jurassienne maître de cuisine indienne. Oui, c’est improbable et pourtant véridique.

On a formé des équipes de deux pour réaliser un des plats du repas. Karin et moi on s’est emparée des crevettes à la mode de Goa!

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karin: The One!

Crevettes à la mode de Goa,

Recette d’Hélène Vonlanthen

Pour 4 à 6 personnes: 20 minutes de préparation (sans Karin. Je plaisanteuuuh ). 25 minutes de cuisson (avec ou sans Karin)

  • 30 gr de gros piments rouges séchés et épépinés (ou moins et on garde les pépins)
  • 3 c. à café de graines de coriandre
  • 1 c.à café de graines de cumin
  • 2 oignons rouges émincés (laissez faire Karin, elle adore 🙂 )
  • 3 gousses d’ail
  • 1 c. à soupe de gingembre frais râpé
  • 1 c. à café de curcuma
  • 3 c. à soupe d’huile végétale
  • 2 petits piments verts fendus dans la longueur
  • 1 kg de crevettes de taille moyenne décortiquées (ou avec juste la queue)
  • 2 tomates mûres émincées
  • 50 cl de lait de coco
  • Sel
  • 1/2 c. à soupe de sucre de canne (ou sucre de palme râpé)
  • Un peu de jus de citron

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Faire frire les piments rouges, la coriandre et le cumin, 3 min. à feu moyen. Réserver et laisser refroidir quelques instants. Pendant ce temps, mixer oignons, ail, gingembre et curcuma pour obtenir une pâte onctueuse. Ajouter un peu d’eau si nécessaire. Chauffer l’huile dans la grande casserole (parce que le chat y rentre pas dans le grille pain) et faire revenir la pâte 10 minutes.

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Ajouter les piments verts, les crevettes, les tomates et le lait de coco. Laisser mijoter 5 minutes à découvert. Assaisonner avec le jus de citron, le sel et le sucre avant de servir.

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Pour rire un peu, regarder Karin et ses papilles de fillette subir le feu sacré du piment!