De la galère de s’improviser photographe

Les frites de patates douces: un peu de réconfort après une journée difficile.

J’ai un petit souci, faut que je vous raconte.

L’autre soir, j’avais envie d’ailleurs. Un brin de douceur et d’exotisme, du genre à fuir la pluie et cet espèce de truc gris et humide qui veut nous faire croire que c’est l’hiver mais pas vraiment. Non franchement l’hiver, c’est blanc et ouaté, ça fait schcroink schouinckr sous les bottes en fourrure quand on rentre de nuit après une journée au boulot. C’est pas du gris, du gris, paf un nuage, un éclair de soleil et des petits oiseaux qui piaillent comme si on était au printemps.

Mais je digresse.

Donc de retour at home sweet home, la mèche frisottée et le bas du jean détrempé, je scrute mon frigo et mon placard à merveilles et je me dis: « ok, ça se corse ». Le truc, voyez, c’est que j’ai pas trop eu le temps de faire des courses. Donc à part des œufs et du lait, mes incontournables, j’ai trouvé deux patates douce et une courgette survivante. Sa sœur, elle, avait dépassé les soins palliatifs, elle avait la mollesse repoussante. J’ai donc opté pour un dips de courgette et des frites de patate douce aux épices.

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Hélas c’est là qu’est l’os, comme dirait l’autre. Tout s’était bien passé. J’avais pelé les patates douces avant de les détailler en petits tronçons, les avais arrosés d’une cuillère à soupe d’huile de tournesol, saupoudré d’une demi-cuillère à café de sel et ajouté la dose (deux cuillères à soupe) d’épices cajun et enfourné le tout au four préchauffé à 220°C chaleur tournante pour une bonne vingtaine de minutes.

Et puis soudain, au moment d’immortaliser le truc pour vous le montrer, fière comme une mère d’un collier de nouilles, ben, c’était moche. Pas rien qu’un peu, hein, non, c’était ultra hideux, du genre pas brillant, orange cheddar, avec des brins d’épices calcinés. Donc j’ai pas d’illustration.

Pour un blog appétissant, on repassera. Par contre, je vous conseille d’essayer, parce que c’était bon. Pas rien qu’un peu. Comme quoi, l’apparence ne fait pas tout.

2 réflexions sur “De la galère de s’improviser photographe

  1. Hé, Houston, j’ai eu un problème: mes patates douces elles étaient toutes molles quand je les ai sorties du four. C’était délicieux, mais comme je m’attendais à une frite croustillante je n’ai pu m’empêcher d’être un peu déçue. Ça t’a fait ça aussi ou c’est juste moi, parce que j’en ai mis trop à la fois?

  2. ça ne va jamais devenir exactement comme une frite de pomme de terre normale, mais normalement, ça ne doit pas être mou-mou! A mon avis, faut en mettre moins et peut-être laisser chauffer moins fort mais plus longtemps et finir avec le grill en surveillant bien. Appolo, over.

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